jeudi 26 avril 2012

L’Europe en besoin de croissance attend l’élection de François Hollande !


L'Europe en crise attend peut être l'élection de François Hollande et ses propositions de renégociation du traité européen pour imprimer une nouvelle énergie à la demande de croissance.

Après le "coup de tonnerre néerlandais" refusant les mesures d'austérité aux Pays-Bas, c'est la Banque Centrale Européenne et son président Mario Draghi qui ont plaidé pour la rédaction d'un "pacte de croissance".

Pour le président de la BCE, "Nous avons besoin de croissance sous forme d'initiatives pérennes, pas juste de programmes de conjonctures qui creuseraient encore la dette publique, mais de croissance sous forme structurelle".

Pour François Hollande ce volet croissance pourrait passer par la renégociation du "Pacte budgétaire" mis en place par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel qui risque de plonger la France et le reste de l'Europe dans l'austérité.

Ce nouveau pacte pourrait prendre la forme de la création d'Euro-Obligations, ce qui permettrait de relancer la croissance pour financer de grands projets dans les domaines de l'énergie et des politiques d'infrastructures industrielles pérennes.

Cette revendication est en opposition avec quelques pays d'Europe dont l'Allemagne pour lesquels il est impossible de renégocier un traité signé, mais l'ouverture de Mario Draghi pourrait bien changer les choses, même si la Grèce et le Portugal ont déjà ratifié le traité.

Si les Français élisent François Hollande le 6 mai prochain, c'est parce qu'ils auront voulu sortir de la politique du pire annoncée par Nicolas Sarkozy, par une austérité qui ne dit pas son nom.

mercredi 25 avril 2012

Vers la fin de l'ère Merkozy : Ce n'est pas encore gagné !

C'est certain, si les Français élisent François Hollande le 6 mai prochain, c'est parce qu'ils auront voulu sortir de la politique du pire annoncée par Nicolas Sarkozy, par une austérité qui ne dit pas son nom, et une collaboration outrancière avec Angela Merkel que les commentateurs ont appelé "Ere Merkozy".


Ce n'est pas gagné car les Français ont besoin d'un retour à la confiance et à la croissance, car on ne peut pas poursuivre positivement la direction d'un pays dont les habitants ont été déclarés les champions du monde du pessimisme sous la présidence de Nicolas Sarkozy : 


"La France conserve son titre de championne du monde du pessimisme économique, mais les inquiétudes des Français se sont accrues, affichant un niveau en recul de plus de 20 points sur un an, révèle l'enquête. Et ce niveau est le plus faible jamais enregistré en France depuis le début des enquêtes annuelles du réseau Gallup International, en 1978". (Source le Figaro économie du 23/12/2011)


On a voulu à droite comparer à toute force la France et l'Allemagne, mettant en avant le taux de croissance allemand en matière industrielle de 2,8 % et la plus faible hausse du coût du travail qui n'est que de 19% sur dix ans alors que la hausse des coûts français du travail est de 39% sur les dix dernières années.


En clair il s'agira pour la France, si elle veut renouer avec la croissance, de relancer sa recherche et son développement par un accroissement de ses investissements dans les domaines de l'industrie et des technologies nouvelles.


Avec cette crise nous payons les dix dernières années de désertification industrielle et un accroissement des fermetures d'usines depuis 2009. (source : Nouvel Observateur : 900 usines fermées et 100.000 emplois supprimés en trois ans.)


Cette perte nette d'emplois est clairement due au manque d'investissement de l'industrie française et aux délocalisations  : Notre pays a perdu presque 3,5 millions d’emplois manufacturiers en 35 ans. Depuis 2000, les pertes sont évaluées à 500 000 postes. Notre PIB industriel ne représente plus que 14 % du PIB global, contre près de 30 % en Allemagne.
L’industrie française n'emploie plus que 19 % des salariés en France.
Par comparaison, le tertiaire regroupe 72 % des personnes salariées.




La France perds en ce moment près de 71000 emplois chaque année. 
Voir  par exemple : l'investissement d'une nouvelle usine Renault au Maroc où les salaires sont en moyenne de 300 Euros bruts par mois !



Des pans entiers de notre économie ont été transférés en zone low cost. C’est précisément le cas des secteurs textiles et automobiles. Et au-delà des pertes d’emplois et des drames humains, ce sont les compétences, les savoir-faire et l’innovation qui s’évaporent. (Source .France-implantation-entreprises)



Pour sortir de la récession et du manque de confiance, il va donc falloir élaborer une nouvelle politique économique passant par un retour à la croissance, en même temps qu'un changement dans la politique de l'Europe : un "new-deal" à européen.


Encore faudra-t-il que nos industriels français ainsi que  l'Allemagne jouent le jeu européen.


Car avec ses réductions de production énergétique et son PIB en croissance, le géant allemand se laisse de plus en plus séduire par la Chine.


Pour le géant économique d'Asie,  le marché européen ressemble de plus en plus à un "Far-West" ou tout est permis en matière de concurrence à bas prix et les produits chinois ont représenté en 2010 près de 18,9 % des importations, faisant ainsi de la Chine le premier fournisseur de l'Union Européenne.


François Hollande, s'il est élu aura donc fort à faire pour décoder la grille de lecture économique de l'Europe, établir son pouvoir avec une nouvelle Assemblée Nationale fortement ancrée à Gauche et un gouvernement hautement qualifié en matière d'économie mondiale, afin de profiter d'un "Etat de grâce" qui sera d'autant plus court que la conjecture sera difficile.


Il devra aussi convaincre les industriels français de miser sur la production en France et l'accroissement de la qualité des productions françaises par l'innovation et la réduction des coûts industriels par l'investissement, ce qui sera enfin un gage de confiance et de croissance retrouvée.


Cinq ans pour redémarrer la France en perte de vitesse, et en cas de succès, cinq années de plus pour confirmer une politique ne seront pas de trop pour François Hollande qui semble avoir compris les enjeux sociaux et économiques du pays.


Mais cinq ans avec Sarkozy et Merkel en annonciateurs d'austérité et de fermeture d'esprit au sein d'une Europe figée dans l'austérité, c'est beaucoup plus que les Français ne pourraient en supporter... 


Pas encore gagné le changement, certes, mais maintenant porteur d'avenir !



mardi 24 avril 2012

Sarkozy chasse les voix du FN et provoque Hollande sur un ring télévisuel !

Décidément, le président-candidat n'en pas à une polémique  prêt, et il est disposé à tout pour récupérer les voix du Front national.

Invitant même ceux qui ont un "vrai travail" à venir défiler avec lui et  fêter le 1er mai, Nicolas sarkozy veut opposer ceux qui ont la chance d'avoir du boulot aujourd'hui à ceux qui sont au chômage !

C'est l'attitude d'un boxeur sur un ring, que veut adopter le candidat chef de l'Etat en provoquant François Hollande, et en polémiquant sur les valeurs des travailleurs.


Il faut dire que la Fête du Travail est un acquis social en France depuis 1793 et son instauration par Fabre d'Eglantier le "1er pluviôse" durant quelques années.


Puis elle fut institutionalisé en 1867 au Familistère Godin  de Guise, par un patron social Jean Baptiste André Godin, qui venait tout juste d'achever la rédaction de "Solutions Sociales", et sa date d'organisation fut d'abord fixée au 5 juin



Les origines remontent en fait au  1er mai 1886, aux États-Unis : une très forte pression des syndicats sur le patronat et le gouvernement permettait à environ 200.000 travailleurs d'obtenir la journée de huit heures.
En souvenir de ce succès, les syndicats européens, quelques années plus tard, instituent une «journée internationale des travailleurs» ou «Fête des travailleurs» destinée à se renouveler tous les 1er mai. Cette journée est aujourd'hui plus volontiers appelée «Fête du Travail», bien que l'expression prête à confusion... (Source Hérodote.net).
CASSER HOLLANDE EN TROIS ROUNDS !
Cette attitude de boxeur à la Sarkozy, le Président Candidat l'a en fait adoptée dès le soir du premier tour de la présidentielle en tentant de provoquer François Hollande à venir à "trois débats" télévisuels quasiment pugilistiques.
On connaît le côté vindicatif du candidat de droite qui combattait avec véhémence ses adversaires, et dès 2005 le Premier ministre de Jacques Chirac,  Dominique de Villepin.
Mais personne ne se grandit en prenant les gants de boxe et cela la France s'en est rendu compte, et les français ont envie  de retrouver un combat politique normal de candidats avec des arguments de solutions et de projet contre projet.
Les Français souffrent de ne pas avoir assez d'emplois et les cinq années de la présidence Sarkozy ont vu le pays s'appauvrir avec 1 million de chômeurs supplémentaires.
C'est assurément le candidat qui apportera les meilleure solutions à la crise et à l'emballement du taux de chômage des français qui sera élu le 6 mai prochain et sûrement pas le meilleur chef en polémiques et ricanements !

dimanche 22 avril 2012

La victoire du 1er tour de François Hollande n'est pas qu'un référendum anti - Sarkozy

Certains aimeraient nous le faire croire, la victoire du 1er tour de François Hollande à 28,63 % contre le Président sortant à 27,08 % serait avant tout un référendum anti-Sarkozy et le candidat de gauche aurait surfé sur le ras le bol des Français.


C'est faux, car ce serait oublier que le peuple de France n'est pas un ramassis de gogos prêt à voter sur n'importe quel mot d'ordre ou de désordre.


Sur environ 44,5 millions de Français votants, prêt de 80 % des français se sont déplacés dans un bureau de vote, démontrant ainsi le désir des électeurs de participer à l'élection.


Dans sa campagne, si François Hollande s'est montré combatif et sûr de lui, c'est avant tout parce qu'il est le  candidat de gauche, futur Président de la République, seul capable de réduire les inégalités que Nicolas Sarkozy avait édifié durant son mandat.


Une majorité de Français avait bien vu que de plus en plus Nicolas Sarkozy était plombé par les "Affaires", ses "Amis présidentiels parmi les plus riches", ses "Lois anti-sociales", telles que le "Bouclier Fiscal",  ou la mise en place de la "TVA Sociale" s'il était élu;  et son désir manifeste de vouloir faire table rase des "35 heures" créées par Martine Aubry, offrant la disparition des charges sur les heures supplémentaires !


Son mot d'ordre : "Travailler plus pour gagner plus", s'est transformé dans les faits par "Gagner plus pour certains et plus de pauvreté pour les autres".
Et effet garanti sur les 35 heures, elles devenaient complètement inefficaces, puisque ceux qui avaient un travail se mettaient à faire des "heures sup", mieux payées et moins taxées.


C'était à croire qu'en France le pays de l'Egalité entre citoyens était devenu le pays dans lequel les plus riches seraient plus égaux que les autres.


C'était compter sans l'analyse des Français qui veulent au final plus de solidarité et de justice sociale, et un coup d'arrêt brutal à la "dynamique de la peur" engendrée par Sarkozy et ses partisans.


Si François Hollande gagne au second tour, c'est parce qu'il aura su insuffler aux Français l'énergie positive d'un retour à la justice entre citoyens d'un même pays dans tous les domaines et que le peuple lui accordera Sa confiance.


Rendez vous donc dès demain pour reprendre la campagne et confirmer la victoire du candidat de gauche dès le 6 mai prochain !