jeudi 12 juillet 2012

PSA : Et si on nationalisait pour une nouvelle stratégie à consonance asiatique ?



C'est peut être la seule vraie solution : en temps de guerre économique, il faut savoir faire la guerre plus vite que les autres et s'allier avec ceux qui ont des ressources.


Nationaliser PSA immédiatement afin de prendre les rênes de l'industrie et de développer au plus vite ce fameux low-cost euro-asiatique...


On vire les dirigeants du groupe, la famille Peugeot, qui a montré toute son incapacité à élaborer une nouvelle stratégie pour assurer la survivance de son entreprise et on s'allie avec un autre  constructeur étranger venu d'Asie qui cherche à construire rapidement ses voitures.


Car on ne peut tout de même pas laisser tomber 8500 salariés hautement qualifiés, plus toute la sous-traitance de PSA, soit 25000 emplois directement induits par son secteur automobile.


Au quel cas, la stratégie avec Général -Motors qui consisterait à mettre en oeuvre des synergies plan-plan qui ne porteraient leurs fruits que dans 20 ans ne tient plus. 
Il faut stopper cela !


Des lecteurs vont certainement me traiter de communiste, voire d'anticapitaliste primaire mais la solution pour l'Etat de mettre les pieds dans le plat lorsqu'il s'agit d'industrie et de protéger son économie a déjà porté ses fruits. La solution d'une nationalisation temporaire....


Le mot de nationalisation fait certainement très peur aux grands capitalistes, mais une nationalisation bien menée et contrôlée permet d'éviter de créer les conditions d'une fuite en avant dans la casse de l'industrie automobile française.


Ceux qui ont dirigé PSA durant ces dernières années se sont fait aider par la France : un prêt de 3 milliards d'Euros il y a deux ans, à taux préférentiel, remboursé depuis, certes...


Mais qu'a-t-on fait avec cet argent pour développer la firme : rien, sinon un flot d'erreurs de stratégies pour se diriger vers le haut de gamme.


On savait pourtant depuis longtemps que les constructeurs allemands avaient une production de haut vol... Mercédès, BMW, Porsche, VW... Et que partir sur leurs traces était suicidaires.


Pour réussir il faut  se trouver un nouveau grand patron pour PSA, comme l'avait été Besse pour la Régie Renault, qui prendrait des décisions immédiates avec l'appui financier de l'Etat Français pour assurer la survivance de PSA.


Un nouveau Carlos Ghosn qui prendrait des décisions rapidement, même s'il faut faire une nouvelle cuisine automobile française à base d'ingrédients asiatiques ou venus d'ailleurs.


Quand dans un restaurant le chef n'est pas bon : on en change, et tant mieux pour la France !


Espérons que François Hollande, Jean marc Ayrault et Arnaud Montebourg sauront prendre la bonne décision, car il est plus que temps...