vendredi 25 janvier 2013

Après Florence Cassez Maude Versini veut revoir ses enfants retenus au mexique ! Mais le père mexicain, ami du Président, s'arroge un droit de garde sans partage...

Il est une femme courageuse qui se bat depuis un an pour revoir ses trois enfants, retenus au mexique par leur père, ARTURO MONTIEL, gouverneur de l'Etat de Mexico, ami, oncle et mentor politique du nouveau Président mexicain...

Tout commence en 2001 Maude Versini une française aux allures de mannequin, âgée de 30 ans, rencontre un des hommes les plus puissants du Mexique, gouverneur de l'Etat de Mexico et qui aurait certainement pu être le futur candidat du Parti Révolutionnaire Institutionnel : M. Arturo Montiel.

L'homme, certes est critiqué, mais apprécié par le peuple et les médias. Le couple est à la une des magazines people , un peu comme le couple Nicolas Sarkozy / Carla Bruni en son temps.

Un mariage plus tard, une naissance de jumeaux, Adrian et Sofia, vient consacrer leur union, puis celle d'un autre enfant : Alexis. C'est le rêve et l'entente parfaite, en apparence. 

Dix ans plus tard, ils se sont séparés, le père retient les enfants au Mexique, n'octroyant à leur mère qu'une conversation téléphonique de trois minutes par mois : une minute par enfant, malgré la condamnation d' Arturo Montiel par la justice mexicaine, qui " a exigé en mai dernier le retour des enfants en France, la sentence avait été confirmée en appel " par le tribunal. 

Pourtant, Maude Versini ne peut pas revoir ses enfants, car Arturo Montiel a déposé un nouveau recours, suspensif.  "Il gagne du temps", dit-t-elle. "Il veut m'empêcher de les voir et aucun juge ne tape du poing sur la table pour que je puisse exercer au moins mon droit de visite. Tout le problème vient du fait que c'est un homme puissant. Il fait ce qu'il veut."

Elle avait lancé le 15 octobre dernier un appel au Président François Hollande sur Direct 8 dans l'émission de Audrey Pulvar. afin qu'il fasse pression sur le Président mexicain au sujet du conflit qui l'oppose à son ex-mari pour la garde des trois enfants.

Elle arrive difficilement à parler de sa situation et malgré tout elle se bat, bec et ongles, afin de faire valoir ses droits de mère : voir l'émission de Audrey Pulvar le 15 octobre 2012, dans lequel Maude Versini a livré son témoignage.


Voici une vidéo Dailymotion dans laquelle Maud Versini explique son malheur :

http://www.dailymotion.com/video/xu6ydd_maude-versini-voyage-mexique_news#.UQKjbN2G7OU 

Mais encore une fois, comme dans l'affaire Florence Cassez, rien n'est simple : le nouveau Président mexicain M. Enrique Pena Nieto est le neveu de M. Arturo Montiel, père des trois enfants, homme puissant, politiquement très influent et, très riche !

François Hollande avait-il évoqué le problème avec le Président du Mexique lors de sa récente visite de tournée européenne du 11 au 18 octobre qui l'avait amené à Paris.

Le chef de l'Etat avait déclaré que "la France faisait confiance à la justice mexicaine pour dénouer la situation de Florence Cassez", mais le cas de Maude Versini avait-il été évoqué entre les deux Présidents.

En tout cas apparemment rien n'a encore avancé en ce début 2013.

"Aujourd'hui je le déteste", avait déclaré Maude Versini à l'hebdomadaire l'Express en octobre 2012. "Voilà dix mois qu'il retient les enfants au Mexique, ne m'octroyant qu'une conversation téléphonique de trois minutes par mois -une minute par enfant", a-t-elle confié au magazine.

Selon les propos de Maude Versini cités par l'hebdomadaire L'Express en octobre 2012 : 


"Tout a commencé lors des dernières vacances de Noël, alors que les petits rendent visite à leur père. Arturo Montiel affirme qu'ils arrivent roués de coups. Un procès est organisé immédiatement et, en moins de quinze jours, la garde lui est confiée. Maude Versini, qui dénonce une procédure frauduleuse, n'en sera notifié que plusieurs mois plus tard. "Je n'ai même pas été convoquée. C'est Montiel qui m'a appelé pour me dire que les enfants restaient avec lui." 


 Maude Versini a gagné toutes les instances judiciaires de ces dix derniers mois: la justice française a rendu un non-lieu sur les accusations de violence contre les enfants et la justice mexicaine, quant à elle, a exigé en mai dernier leur retour en France, une sentence confirmée en appel. 

Pourtant, Maude Versini ne parvient pas à voir ses enfants. Arturo Montiel a déposé un nouveau recours, suspensif. "Il gagne du temps, affirme-t-elle. Il veut m'empêcher de les voir et aucun juge ne tape du poing sur la table pour que je puisse exercer au moins mon droit de visite. Tout le problème vient du fait que c'est un homme puissant. Il fait ce qu'il veut."


En 2007, déjà, alors que le couple est en instance de divorce, le père enlève les petits lors de vacances en Espagne. Maude Versini met le geste de son ex-mari sur le compte de son impulsivité. Et passe l'éponge. Mais ce nouvel enlèvement lui fait voir ces dernières années qu'elle pensait "paisibles" d'un autre oeil : 


"Je me rends compte qu'il s'est servi de l'expérience du premier enlèvement pour planifier celui-ci." En 2007, Arturo Montiel demande en effet que des nounous mexicaines, recrutées et payées par ses soins, s'occupent des enfants. "Pour qu'ils parlent espagnol et pour faciliter la logistique des allers-retours entre la France et le Mexique", selon Maude Versini. La jeune femme n'est pas ravie "d'avoir cet oeil de Moscou à la maison" mais elle accepte.


Ces rebondissements auraient pu rester un simple drame familial s'ils n'étaient intimement imbriqués dans l'actualité politique mexicaine. La gloire comme la déchéance de Montiel, lié à un scandale de corruption et d'enrichissement illicite, ont été surmédiatisées.

Cette nouvelle affaire, révélée au Mexique dès janvier 2012, à quelques mois des élections présidentielles où le favori n'est autre que le poulain d'Arturo Montiel, arrive à point.


En automne dernier, deux des nounous déposent une main courante contre la Française et son nouvel époux, les accusant de violences contre les enfants. Une troisième porte plainte au Mexique. Ce sont les bases du procès éclair de décembre qui défait la mère de la garde.  


Les médias mexicains affirment que Maude Versini est prête à tout pour récupérer ses enfants, y compris à faire des révélations sur les richesses d'Arturo Montiel, menaçant d'éclabousser au passage Peña Nieto, son trésorier de l'époque. Celui-ci, vainqueur du scrutin, est le nouveau Président du Mexique depuis le 1er décembre dernier ".

On le voit, encore un imbroglio judiciaire en perspective entre la France et le Mexique, à moins que, comme l'a affirmé le nouveau Président mexicain M. Enrique Pena Nieto, le Mexique soit devenu véritablement un Etat de droit... Et que la justice y passe !












mercredi 23 janvier 2013

PSA - Arcelor : Hollande pire que Sarkozy ! Comment l'Etat est-il aussi aveugle ?


C'est la question à laquelle les Français sont confrontés depuis la fin de l'été... 
D'abord chez PSA Aulnay...

Ne faudrait-il pas étudier une solution de nationalisation temporaire à la Montebourg pour remettre les pendules à l'heure avec la famille Peugeot ?

Comment l'Etat, à tendance sociale à défaut d'être socialiste, mis en place par François Hollande / Jean-Marc Ayrault est il devenu aveugle en si peu de temps ? 

C'est à croire que les beaux projets du " Candidat Hollande ", ont été oubliés dès le lendemain de l'élection présidentielle !

Terminées les belles promesses électoralistes de la fin du mois de mai, et les déclarations dans laquelle François Hollande disait : le 13 juillet aux salariés de PSA que : " le plan proposé par la direction de PSA était inacceptable en l'état "...

On a vu ce qu'il en est est advenu : en septembre 2012 @l'intersyndicale PSA Aulnay n'a jamais obtenu d'engagement sur le gel des 8000 suppressions de postes annoncées par la direction du groupe, mais seulement une promesse de négociation tripartites, Syndicats, Etat, Direction.
 
Depuis l'annonce, le 12 juillet 2012, de la fermeture du site. "Si la tension est montée, c'est la faute de la direction, dit Jean-Pierre Mercier, militant de la CGT Aulnay. Elle n'a qu'une ambition : briser la grève légitime des salariés en nous empêchant d'occuper le site.
  

C'est un véritable lock-out, une grève patronale qui empêche la venue des salariés – grévistes ou non – sur le site et les prive de salaire ". 
  
Après la grève lancée le 16 janvier par les syndicats de PSA pour faire pression sur la direction dans le cadre des négociations sur l'avenir des salariés de l'usine, tout est conflictuel. 
   

"A Aulnay, les salariés sont toujours rémunérés, explique Laurent Vergely, le directeur du site. Mais l'enjeu, aujourd'hui, est la réouverture. Il faut d'abord imaginer les moyens d'assurer la sécurité de tous." dit-il...
  

En bref, ce n'est pas demain la veille que les salariés de PSA Aulnay seront rassurés sur leur sort et le chantage à l'emploi se poursuit !
  
Le 21 janvier, la direction a mis l'usine à l'arrêt. Officiellement, à cause d'une avarie sur une machine de l'atelier peinture..
Même si le travail a repris de manière chaotique ce mercredi, il n'en reste pas moins que les salariés de PSA Aulnay sont toujours dans l'expectative.
Les syndicats CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC et SIA qui ont pour objectif de négocier le meilleur plan possible pour les salariés afin qu'aucun ne termine à Pôle-Emploi, dénoncent fermement les méthodes employées.
Ensuite chez Arcelor Mittal :
1/ Un projet de reprise avorté qui fait débat et qui aurait peut-être pu changer la donne dans le bras de fer qui oppose les salariés du groupe Arcelor-Mittal à sa direction.
2/ N'oublions pas également les aspects stratégiques de cette affaire : il est certainement intolérable que la famille Mittal détienne en France le quasi monopole de la production d'acier car en matière industrielle, les fermetures de sites ne peuvent que pénaliser le pays...
3/Renault, PSA, DCN, DGA, Chantier naval de ST Nazaire, et de nombreux autres industriels français ont besoin d'acier de bonne qualité pour mener leurs productions à bon terme...
4/D'ou vient l'acier qui entre aujourd'hui dans la production française dans ces industries ? L'acier français est il devenu métallo-Non-grata en France ? Pour cause de "Chouïa" de rapport en moins ?
5/De même que le chantage à l'emploi sur les 22000 salariés du Groupe Arcelor-Mittal en France ne devrait pas être même évoqué par les vélléités supposées de délocalisation de la production d'acier de France vers d'autres pays à moindre coût de fabrication.
6/Puisque les salariés français sont, selon les sondages, nettement plus efficaces que certains salariés d'autres pays à coût et géométrie variable socialement, parce que moins bien formés et expérimentés que nos métallos français !
8/ Tout cela n'est donc qu'une sordide histoire de GROS POGNON.
Voici donc le compte rendu intégral de l'AG du 18 janvier 2013.
Êtes-vous prêts à vous battre avec nous ? » Édouard Martin et l’intersyndicale CFDT-CGT-FO d’ArcelorMittal Florange ont posé la question aux élus de gauche, hier soir. 
« À aller jusqu’au bout de vos convictions, à ne pas retourner votre veste ? », a insisté Jean Mangin (CGT). Face à 300 salariés réunis en assemblée générale à La Passerelle de Florange, les syndicalistes rappellent qu’un repreneur s’était manifesté en fin d’année dernière pour la filière liquide.
 Ils veulent aujourd’hui que « le projet de Bernard Serin, écarté par Ayrault sans explications, soit rendu public », avec l’appui des politiques. Respect et clarté Michel Liebgott se lance. « Dans un premier temps, ce projet devait servir à mettre la pression sur Mittal.
 Après, on s’est aperçu qu’il pourrait être porteur, c’est vrai », reconnaît le député-maire socialiste de Fameck. « Le problème, maintenant, est de savoir s’il y a la place pour un nouvel opérateur sur le marché européen qui peut produire 10 % moins cher ? De savoir si on peut imiter le modèle allemand ? 
En clair, quelle politique européenne doit-on appliquer pour la sidérurgie et l’acier ? » Pour le parlementaire, c’est, en tout cas, « au gars qui a construit ce projet de le rendre public ! » Sifflets et cris de mécontentement dans la salle. 
« C’est quand même gonflé de dire à Serin "à toi de te débrouiller" alors que c’est un sous-traitant d’Arcelor qui fait travailler 500 bonshommes et qui a besoin du soutien des élus ! , réagit Édouard Martin. En plus, son projet, Ayrault et Hollande l’ont sur la table ! » 
Le patron de la Région, Jean-Pierre Masseret, n’a pas oublié que « l’accord entre le gou vernement et Mittal n’est toujours pas signé… » En faveur de la revendication pour une tripartite gouvernement - industriel - syndicats « afin d’échanger dignement », le patron de la Région Lorraine admet que « la seule posture acceptable est de discuter ce projet dans le respect et la clarté ». 
Et de proposer d’ouvrir « la session d’un conseil régional pour en parler » si le gouvernement ou l’Assemblée nationale ne le font pas . Jean-Pierre Masseret approuve la pétition que l’intersyndicale va déposer à l’Élysée mercredi prochain : « Vous devez dire "nous sommes 30 000 à contester l’accord ". 
C’est sur ce terrain-là qu’il faut faire bouger les lignes ! » « Pas de bla-bla », pour Philippe Tarillon, « toujours aux côtés des salariés dans la lutte », depuis vingt mois déjà. 
Le 5 décembre dernier, le maire de Florange et président du Val de Fensch a écrit au Premier ministre au sujet du projet de reprise, sans obtenir de réponse. 
S’il plaide pour « que le débat soit mené » et pour de « la transparence autour du projet économique et écologique Ulcos », le socialiste souhaite aussi « la continuité de cette mobilisation ». 
L’homme est applaudi. Et Michel Liebgott finalement aussi, quelques minutes plus tard. « Je participe à un débat avec Arnaud Montebourg mercredi. 
En tant que quatrième intervenant socialiste, je poserai une question. Je vous propose qu’on la pose ensemble à l’Assemblée nationale », lance le député fameckois, confirmant des échanges de textos avec les plus hautes instances. 
Pour l’intersyndicale, la question est simple : « Monsieur le ministre, rendez public le projet de Bernard Serin ! » Virginie DEDOLA R.L.
SOURCE : CFDT ARCELORMITTAL FLORANGE SECTION SYNDICALE.
 







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