dimanche 27 janvier 2013

Course océanique : A Voile... Ou à vapeur ! A quand les contrôles antidopage ?

Mais comment font ils donc ? Ces sportifs du troisième type doivent être des Extra-Terrestres puisqu'ils passent 80 jours en mer à diriger leurs bateaux dans les quarantièmes rugissants, déconnant en vidéo-direct sur BFMTV, luttant contre les éléments,  quasiment sans dormir !

C'est un sujet rarement effleuré, mais pourtant d'un intérêt majeur, surtout depuis les aveux de Lance Armstrong qui a dit s'être dopé durant ses sept Tours de France.

La course océanique au large serait-elle "chargée" par quelque substance illicite ?

Peut-être est il temps de démonter le mythe : tenir 24 ou 36 heures sans grand sommeil est certes possible, mais au delà, même avec des plages de micro-sommeil : c'est NADA !

A moins d'être un surhomme, même avec des vitamines en cocktail, je ne vois pas comment des coureurs en solitaires au large pourraient, en ayant des plages de veille de 12H00 sans vrai sommeil et des récupérations de micro sommeil pendant 12 heures toutes les 20 minutes ou toutes les heures, tenir pendant 80 jours à ce rythme...


Ce qui se dit dans les marinas, même si l'on les admire ces merveilleux voileux, c'est que les " bonbons à la menthe " pourraient avoir pris la mer, car les plages de récupération physiques ne sont pas très crédibles : un sportif de haut niveau habitué à la course au large dit même que sans plusieurs personnes de quart, le pilote automatique est un peu "chargé" ! 

Les spécialistes, qui étudient les effets nocifs de l'apnée du sommeil en milieu hospitalier, confirment que c'est proprement affolant et en tout état de cause, quasiment impossible : "cela ressemble étrangement au mode d'action des amphétamines, entre l'euphorie et la grande fatigue, récompensée ou transgressée par la prise de substances illicites...

On sait que la gestion du temps de sommeil est un élément majeur pour les navigateurs, ils sont obligés de rester de très longues heures à la barre dans des conditions très extrêmes : bruits et chocs réguliers, froid, efforts importants et violents ponctuellement. 

Les manoeuvres de guidage du bateau et de parfois sauvetage plusieurs fois par jour réclament une attention de tous les instants : selon un médecin généraliste  : " je pars d'un constat évident, dans le domaine des gardes de 24 heures, en ne dormant que par périodes de 10 ou 20 minutes, ce que connaissent tous les médecins, je ne me vois pas tenir à ce rythme plus de 7 ou 8 jours... Au delà je pense que c'est physiologiquement impossible ! Et quand je vois des navigateurs tenir ce rythme durant deux ou trois mois et débarquer sans s'effondrer, je me pose des questions"...


L'usage militaire des amphétamines est bien connu, mais cet usage peut aussi être utile dans les disciplines demandant un important maintien de vigilance (Paris-Dakar, course de voile en solitaire…). Ils peuvent être associés aux benzodiazépines pour faciliter le sommeil après l'épreuve.

D'où la question : L' Agence Française Antidopage AFLD, autorité publique indépendante créée par la loi du 5 avril 2006 relative à la lutte contre le dopage et à la protection de la santé des sportifs. aura-t-elle le courage de faire passer des tests aux coureurs à la voile à la fin d'une grande épreuve, par exemple le Vendée Globe 2013 ?

Source Wikipédia pour la définition du dopage et les articles de Loi.

La première définition légale du dopage en France date de 1965. En effet, la loi du 1er juin 1965 considère comme dopé : "Quiconque aura en vue ou au cours d'une compétition sportive, utilisé sciemment l'une des substances déterminées par le règlement d'administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé".

La loi du 28 juin 1989 donne une nouvelle définition du dopage : "Il est interdit à toute personne d'utiliser, au cours des compétitions et manifestations sportives organisées ou agréées par des fédérations sportives ou en vue d'y participer, les substances et les procédés qui, de nature à modifier artificiellement les capacités ou à masquer l'emploi de substances ou de procédés ayant cette propriété, sont déterminés par arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé".

La loi du 23 mars 1999 donne maintenant la définition suivante : « Le dopage est défini par la loi comme l’utilisation de substances ou de procédés de nature à modifier artificiellement les capacités d’un sportif. Font également partie du dopage les utilisations de produits ou de procédés destinés à masquer l’emploi de produits dopants. 

La liste des procédés et des substances dopantes mise à jour chaque année fait l’objet d’un arrêté conjoint des ministres chargés des sports et de la santé ».