vendredi 8 février 2013

LE PRIX DU MEURTRE D'UNE PETITE FILLE PAR SON PERE EN ARABIE SAOUDITE : 40.000 EUROS !

Sources : re-publication de l'article de Menou69 publié sur Agoravox.

Le père de Lama, une enfant de 5 ans violée, martyrisée et tuée par lui, est libéré après avoir payé seulement le     « prix du sang » !

Lama avait 5 ans, elle est décédée le 22 octobre après 10 mois de soins intensifs. 

Son père, célèbre prédicateur musulman à la télévision saoudienne l'a violée, torturée et brûlée.




Le 25 décembre 2011, Fayhan al Ghamdi commet l'irréparable : il viole sa fille, la petite Lama. Hospitalisée, on découvre qu'elle a le crâne fracassé, les côtes brisées, des traces de brûlures et un ongle arrachée. 

Les traumatismes constatés comportaient des blessures par câbles électriques, des coups, un dos brisé, des viols particulièrement cruels, et un rectum brûlé. Il a reconnu être l'auteur de ces atrocités.

Lama était à la merci de son père, qui en avait la garde, depuis son divorce. Sa maman était Égyptienne et n'avait droit qu'à quelques brefs coups de téléphone.

Le prédicateur prônait le voile intégral pour les nourrissons de sexe féminin, comme le prédicateur islamiste Abdullah Daoud qui avait déclaré, l'année dernière à la télévision saoudienne que le voile intégral devrait être obligatoire pour tous les nouveaux nés de sexe féminin, selon the Telegraph.Une telle mesure empêcherait les agressions sexuelles et les viols sur les bébés !

Le père de Lama avait fait certifier la virginité de son enfant de 5 ans, par examen médical, car il en doutait selon "the Daily Mail".

Emprisonné et libéré après seulement quatre mois de prison, Fayhan al Ghamdi a été absout, le 26 janvier, d'une simple amende de 200 000 rials (environ 40 000 euros) selon la BBC. 

Cette compensation financière, qui doit être versée à la mère, est appelée "prix du sang" par la jurisprudence saoudienne basée sur la charia. Si Lama avait été un garçon, la somme aurait été doublée. 

Le barème du "prix du sang" dans ce pays est de 300 000 rials, si la victime est un musulman et 150 000 rials, si la victime est une musulmane. Il tombe à 3333 rials si la victime est une femme d'une autre religion.

En Arabie saoudite, où la charia régit le droit, la peine de mort est en vigueur pour le viol et le meurtre. Mais un homme ne peut être condamné à mort pour le meurtre de son enfant ou de son épouse, il peut être seulement punit d'une peine de 5 à 12 ans d'emprisonnement en général.

Cependant Fayhan al-Ghamdi a bénéficié de la clémence du tribunal en payant seulement la compensation financière et en ne faisant que quatre mois d'emprisonnement préventif. 

La question est : pourquoi ? Est ce le fait de sa célébrité en tant que prédicateur à la télévision saoudienne ? En tout cas cette mansuétude a déclenché un "tollé" mondial, notamment sur les réseaux sociaux. Une pétition demandant de rompre toutes relations avec l’Arabie saoudite est même apparue sur le site de la Maison Blanche.

Par ailleurs sur Twitter le scandale a explosé par l'intermédiaire d'une militante Manal al-Sharif,  qui a été porte-drapeau du combat pour le droit des Saoudiennes à conduire en 2011. Elle a lancé la mobilisation#AnaLama (Je suis Lama) sur les réseaux sociaux arabophones et alerté tous les médias occidentaux par communiqué de presse, avec deux autres bloggeuses.

La libération de Fayhan al-Ghamdi a provoqué aussi la colère des activistes du Women to Drive, un groupe saoudien qui lutte pour les droits des femmes, qui, entre autres, doivent être voilées et ne sont pas autorisées à conduire. 
Si elles doivent voyager à l'étranger elles doivent être accompagnées d'un proche parent ou d'un bracelet électronique, la mixité est toujours interdite sur les lieux de travail et à l'école.



Devant le "tollé mondial" qui a été déclenché par la mansuétude de la justice saoudienne envers le célèbre prêcheur meurtrier, un procès en appel pourrait se tenir samedi. Par ailleurs le gouvernement saoudien a pour l'instant déclaré être prêt à ouvrir un numéro vert fonctionnant 24 h sur 24 pour signaler les maltraitances contre les enfants.

Le Saoudien Hamza Kashgari a posté un constat lapidaire, sur Twitter, qui a été repris partout : "Les femmes saoudiennes ne vont pas en enfer, parce que ce n'est pas possible d'aller deux fois en enfer".

Sources : re-publication de l'article de Menou69 publié sur Agoravox.

A PROPOS DU MEURTRE DE LA PETITE LAMA :

IL EST INTOLÉRABLE QU'UN ETAT, FUT IL UNE MONARCHIE, RÉGIE PAR LE DROIT RELIGIEUX DE L'ISLAM : LA CHARIA, PUISSE NE PAS CONDAMNER FORTEMENT LE COUPABLE DE TELS ACTES HORRIBLES AU NOM DU DROIT ISLAMIQUE.

LES SOUVERAINS ET LA JUSTICE DE CE PAYS, L'ARABIE SAOUDITE, SERAIENT AUSSI COUPABLES QUE LE MEURTRIER ET SES COMPLICES, DE LAISSER S'ACCOMPLIR DE TELS ACTES QUI TOMBENT SOUS LE COUP DES LOIS INTERNATIONALES SUR LES CRIMES CONTRE LA PERSONNE HUMAINE.

RIEN DANS LE CORAN, NE JUSTIFIE OU NE PEUT PARDONNER DE TELS ACTES !