samedi 10 janvier 2015

Cher Roland ...


Cher Roland... Cher homme normalement impliqué... Allez, un moment d’égarement.
La mouche doit parfois savoir buzzer. Mais il ne me suffit pas de me mettre sur Facebook ou tout autre média pour avoir la faveur de nos concitoyens réciproques. Pour vous aussi les heures sont pénibles.
Depuis longtemps je n’avais rien publié car la maladie et mes occupations m’ont incité à ralentir. Ceci dit, je pense que parfois, certains auteurs ou détracteurs, favorables ou non, méritent une réponse appropriée. Si vous avez lu mes quelques articles sur ce média, vous devez déjà savoir que je n’évite en rien la polémique. Mais vous savez également que parfois il est bon d’avancer masqué, ce que vous faites parfaitement depuis quelques années. Quoique, certaines tournures de phrases, certaines idées forces ne soient pas indéchiffrables et font bien la marque d’un auteur, qui certes, n’a pas toujours la possibilité de se dévoiler en cours de route... Enfin puisque vous choisissez de me parler, allons-y. Parce-que vous m’avez parfois enchanté en tant que candidat, je n’ai pas hésité une seule seconde à croire en vous dès le début de votre chemin de Damas... Votre proposition qui n’était au départ qu’une utopie, est rapidement devenu une grande force de réalisme et un réel espoir pour les demandeur d’une alternance. Vous avez voulu paraître tellement normal que vos supporters vous ont pris au mot. Mais rattrapé par la fonction et par votre condition d’élu, vous avez également beaucoup déçu, ceux qui voyaient en vous un homme de rupture avec ce que nous venions de vivre précédemment. Nous avions besoin d’espoir, mais aussi de choses très fortes qui induisaient un décalage réel par rapport à votre prédécesseur. C’est ce qu’avait choisi d’appliquer dès le début de son septennat votre illustre père putatif en politique... Et grâce à, ou malgré sa stratégie de rupture totale, selon les analyste, nous lui avions redonné raison en 88 pour un second mandat. Nous détestions son côté Cassandre, mais il y avait la face de Machiavel qui, tout à la fois, faisait peur, et aussi ensorcelait irrémédiablement. 
Et c’est ainsi que ce François là est apparu comme l’homme le plus intéressant du demi siècle.
Vous n’êtes pas non plus dénué intérêt en tant que personne, mais vous vous plantez parfois gravement en tant que patron. Nous avons besoin d’un audacieux général, mais pas d’un chef qui sacrifie le plus grand nombre au motif de remporter quelques victoires d’éclat à la Pyrrhus. Vous avez cependant une chance extraordinaire en cette période... Un tout petit espace de jeu pour prouver que l’union est faisable même avec les plus inconcevables... Vous êtes loin d’être un con, dans ce jeu de con... 
Et pourtant, pour une fois, soyez le... Audiard dirait : « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît ». Moi je vous dit, faites vous reconnaître... Ruez dans les brancards... Vous n’avez plus grand chose à perdre, car les murs sont branlants ! Seulement à reconstruire la maison. Tempus fugit.
Politiquement correct.
Bien à vous... Joignable sur Facebook, de temps en temps.
Leo.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci de laisser un message concis, non injurieux et de nature à enrichir le débat proposé. Les messages de nature insultante à l'égard du responsable du blog et ou des sujets abordés seront supprimés.